vendredi 29 janvier 2010

Des fois je me demande...

Si mon chat n'est pas un peu débile... mais en fait nan, il est juste drôle!^^

dimanche 24 janvier 2010

Remember when you were young...


J’ai ressorti mes vieux journaux intimes ( que tout le monde dans ma famille semble avoir lu ). C’est très bizarre de se retrouver face à un moi que l’on ne connait plus, face à des souvenirs parfois douloureux, parfois joyeux. C’est un peu comme rouvrir une plaie qui aurait mal cicatrisée, ça fait mal, et puis quand on passe la langue dessus, le goût sucré réconforte ( oui je sais j'utilise beaucoup ça comme image ). Un souvenir c’est à la fois doux et amer. Il y a des choses que je regrette, que j’aurais voulu faire autrement, mais on ne peut pas revenir en arrière et finalement ça n’est pas plus mal. Qui sait ce que j’aurais détruit de mon présent en voulant réparer mon passé. Il y a des sentiments qu’on ne peut pas effacer totalement, qui peu à peu se sont transformés, d’abord en haine, puis progressivement en fausse indifférence. C’est drôle de voir combien des souvenirs peuvent nous faire avancer et en même temps combien ils peuvent nous retenir dans le passé. Et puis récemment j’ai vu S. J’avais très envie de me venger, de lui renvoyer dans la gueule tout ce qu’il m’avait fait subir. Et bizarrement, une fois en face de lui, c’est passé, cette histoire de vengeance à deux balles. Et c’est peut être mieux comme ça. Qu’est ce qu’on gagne à se venger ?


Probablement pas grand-chose.


Pourquoi est ce que je ne me suis pas vengée ? Est-ce parce que j’ai grandi et que tout cela est derrière moi ? Ou bien est-ce parce que je souhaite garder encore un peu ce goût de revanche ?

Je ne sais pas vraiment.


lundi 11 janvier 2010

Some films you must have seen #6

It's a wonderful Life de Frank Capra.




Synopsis allociné : Le décès de son père oblige un homme à reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu'il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C'est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui pour gagner ses ailes devra l'aider à sortir de cette mauvaise passe...

Si vous n'avez pas vu ce film c'est une grave erreur qu'il faut réparer. Moi même je ne l'avais pas vu jusqu'à il y a quelques semaines. Mais le Vox repassait ce film dont je n'avais jamais entendu parlé (honte à moi) et mes parents ont voulu remédier à mon inculture. Le Vox, un petit cinéma de Chateaurenard dont la particularité est d'être minuscule, de repasser des chefs d'oeuvres, des films inconnus, de projeter des courts métrages avant les films plutôt que des bandes annonces et des publicités et surtout, le Vox est une salle pour les amoureux du cinéma, qui fonctionne grâce à des amoureux du cinéma. Bref, si vous avez l'occasion d'y aller n'hésitez pas!
Me voilà donc au Vox, ne sachant pas vraiment ce que je vais y voir. Cette fois ci, pas de court métrage pour nous faire patienter mais un cinéphile qui s'installe devant l'écran et qui se met à nous parler de Capra. Capra, un réalisateur que je ne connaissais pas jusqu'alors. Je bois donc les paroles de cet érudit.
Et là, j'apprends que Capra, à ses débuts était un imposteur qui ne s'y connaissait en rien au cinéma, mais débrouillard, inventif et un brin affabulateur il s'inséra vite dans ce milieu.
Sans même avoir vu le film j'étais déjà captivée par ce Capra.
Oui, bon j'en viens au film :
Il y a beaucoup d'imperfections dans ce film d'après guerre, mais c'est un peu ce qui le rend touchant. Outre le fait bien sûr que l'histoire est merveilleuse, un peu bateau mais bien construite, les dialogues sont formidables, James Stewart est magnifique. Et je suis sortie du cinéma en pleurs, et je ne me suis pas arrêtée de pleurer avant une bonne demi heure. Ce film est un gros coup de coeur, et il me tarde de le voir à nouveau.

samedi 2 janvier 2010

Paradise Circus.



J'aime cette chanson, j'aime le documentaire de Toby Dye pour Massive Attack sur Georgina Spelvin. Ouais, comme ça on dirait que je m'y connais mais en fait pas du tout j'ai cherché sur Google afin de savoir qui était cette vieille actrice porno. J'ai hésité longuement avant de mettre la vidéo directement sur mon blog, parce qu'il est censé être interdit au moins de 18 ans. Mais j'ai réfléchi et je me suis dit que c'était bien trop beau et touchant pour être de la pornographie pure, mais si vous avez peur d'être choqués ou que vous êtes trop jeunes, vous pouvez toujours cliquer sur la petite croix en haut à droite de votre écran^^. Alors je ne sais pas si c'est le fait que les extraits de film qui sont intégrés dans ce clip date des 70s, ou bien si c'est seulement le montage extrêmement bien fait qui les mets en valeur, mais je trouve le résultat très beau, fluide. Et puis la musique est très belle. Je veux cet album, genre vraiment, alors j'attends février.

Massive Attack Paradise Circus from sabakan on Vimeo.

we are our own devil.